Revue de presse du 04 juillet 2022 avec Mamadou Saliou Bah

Les médias consultés ce lundi par notre rédaction sont dominés par le sursis accordé à la junte Guinéenne pour trouver une durée raisonnable de la transition afin d’éviter les sanctions de l’organisation sous-régionale. La 61e session ordinaire des chefs d’État et des gouvernements de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est tenue hier Accra au Ghana. 

 L’organisation ouest-africaine s’est penchée sur des mesures de rétorsions à l’encontre du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée trois pays dirigés par des juntes militaires, rapporte guineenews.org

Pour le cas Guinéen, renchéri Guineenews, les chefs d’Etats ont décidé de donner un sursis d’un mois à la junte pour revoir son chronogramme électoral afin d’échapper aux sanctions de l’institution sous-régionale

Alors que les observateurs craignaient une main lourde de la CEDEAO à l’occasion de ce sommet, aucune sanction n’a été prise contre la Guinée par les chefs d’État de la sous-région, écrit pour sa part ledjély.com. Le site poursuit en annonçant qu’un nouvel ultimatum est donné au col. Mamadi Doumbouya et ses hommes pour trouver une durée de transition « acceptable ».

Ainsi, la Guinée a seulement le mois de juillet pour trouver un chronogramme consensuel à défaut, des sanctions pourraient être prises contre les autorités de Conakry, renseigne Africaguinée

Conakry a certes échappé aux sanctions mais la Cedeao maintient la pression sur le colonel Mamadi Doumbouya, renchéri Africaguinée

La CEDEAO désigne un nouveau médiateur pour la crise Guinéenne

 La CEDEAO a porté son choix sur l’ancien président béninois, Thomas Boni Yayi pour assurer la médiation dans la crise Guinéenne à la place de Mohamed Ibn Chambas qui s’est retiré après avoir été récusé par certains acteurs politiques et de la société civile en Guinée, écrit kalenews.org

A lire aussi :   Football de rue à Conakry : Les jeunes dictent leurs lois aux automobilistes !

L’ancien dirigeant du Benin doit arracher un compromis autour de la durée de la transition avant fin juillet, faute de quoi des « sanctions économiques et financières » frapperont la Guinée, annonce pour sa part Guinéematin.com

Désormais, il reste à savoir si la junte dirigée par le Colonel Mamadi Doumbouya se pliera à cette nouvelle injonction de la Cedeao, s’interroge africaguinée.com

La CEDEAO a levé les sanctions sur le Mali

 Les chefs d’État de la Cédéao ont considéré que les progrès réalisés par le Mali ces dernières semaines justifient une levée partielle des sanctions. Bamako a notamment adopté une nouvelle loi électorale et annoncé le retour à l’ordre constitutionnel pour mars 2024, écrit rfi.fr

Acculé par les sanctions financières et économiques infligées au Mali où il fait la pluie et le beau temps, Assimi Goïta, qui a ramené ses prétentions de transition de 5 à 4 puis, désormais à 2 ans, a donc lâché du lest, mais demeure dans le viseur de la CEDEAO, analyse l’observateur palga au Burkina

Les sanctions financières qui ciblent les dirigeants de la junte sont en revanche maintenues. Le Mali reste également suspendu des instances de la Cédéao, écrit maliweb mais renchéri le quotidien, les décisions prises hier par l’organisation régionale, à effet immédiat, constituent néanmoins une avancée très importante pour le Mali.

Par Mamadou Saliou Bah