Ce mercredi 26 avril, chez nos confrères des sites d’information les publications sont dominées par l’expiration de l’ultimatum donné par la CEDEAO à la junte Guinéenne pour soumettre à l’organisation sous régionale le chronogramme de la transition ouverte le 05 septembre dernier.
Comment désamorcer les sanctions de la Cedeao ? Un démineur de la junte à Accra titre le site guineenews. Depuis l’expiration de l’ultimatum de la CEDEAO à la junte militaire guinéenne qu’elle pressait de dévoiler un chronogramme de la transition avant 25 avril, Conakry continue de souffler le chaud et le froid. Après les propos va-t-en-guerre du Porte-parole du Gouvernement, qui agitait l’épouvantail d’un retrait de l’organisation sous-régionale en cas de sanctions contre la Guinée les autorités de Conakry ont dépêché d’urgence mardi son ministre des Affaires Etrangères, Dr Morissanda Kouyaté auprès du président Ghanéen, par ailleurs président de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO pour tenter de désamorcer la menace de sanctions contre la Guinée, écrit guineenews. Au sortir de sa rencontre avec le président Nana Akufo-Addo du Ghana le mardi, le chef de la diplomatie guinéenne a fait un post sur son compte Facebook. Dans lequel il a martelé l’engagement de la Guinée à travailler pour une transition apaisée et réussie, rapporte guinéenews.
Que fera la CEDEAO “défiée” par les militaires au pouvoir en Guinée et au Burkina ? s’interroge africaguinee. Tout comme Mamadi Doumbouya Paul Henri Sandaogo Damiba, chef de la junte militaire au Pouvoir au Burkina Faso a décidé de défier la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest. A l’image de la Guinée qui refuse de se soumettre à toute forme de « diktat », les autorités militaires du pays des hommes intègres rejettent les « injonctions » de la Cédéao relative au délai raisonnable pour le retour à l’ordre constitutionnel écrit africaguinee. La CEDEAO est désormais défiée par les militaires. Reste à savoir ce qu’elle fera. Va-t-elle activer les sanctions ? s’interroge le quotidien. Les regards sont désormais tournés vers Accra où un sommet extraordinaire pourrait se tenir dans deux semaines informe le quotidien en ligne.
Au Sénégal, les publications de ce jeudi sont dominées par les préparatifs des élections législatives de juin.
Le quotidien l’observateur affiche à sa Une : ’’Législatives 2022 : Yewwi et les pièges des ambitions’’. Pour faire face aux démons de la division, la coalition Yewwi Askan Wi qui souhaite imposer pour la première fois au Sénégal, la cohabitation avec le régime actuel, a adopté une nouvelle formule d’investiture pour la députation’’. ’’Seulement, le choc des égos semble ne pas faciliter les choses. Yewwi devra donc déjouer le piège des ambitions si ses responsables veulent atteindre leur objectif’’, relève le journal. WalfQuotidien évoque la ’’transhumance’’ et les promesses de Macky Sall : Voilà ce qui pousse les maires élus de l’opposition à se jeter dans les bras de Macky, trahissant ainsi leurs électeurs. Le chef de Benno qui tient absolument à remporter les élections législatives, promet monts et merveilles pour appâter ses proies’’, écrit Walf.
Au Mali cinq soldats ont été tués et un dans une explosion
Pour maliweb, c’est une patrouille de sécurisation de la RN15, suite à l’enlèvement d’un camion-citerne sur l’axe Bandiagara-Bankass ce lundi 25 avril qui s’est lancée à la poursuite du véhicule des ravisseurs qui a sauté sur un engin explosif improvisé faisant 5 morts et un blessé dans la commune de Dialo. Le site malidjéte lui annonce que trois positions des forces armées maliennes ont été attaquées simultanément ce week-end dans les régions de Ségou et Mopti. Selon, le site d’information, la préparation et le mode opératoire des attaques soulever le débat sur la coopération entre les forces de défense et de sécurité et les populations. Le quotidien qui cites des témoins estiment que les attaques auraient pu être évitées, s’il y avait une bonne collaboration entre les militaires et les populations. Si les forces de défense et de sécurité Sont conscientes de l’importance de la collaboration entre elles et la population, les communautés elles ont peur des représailles des groupes armés en fournissant des renseignements à l’armée.
Coopération militaire entre le Burkina et le Mali
Lutte contre les groupes armés terroristes c’est aussi ce qui fait la Une des quotidiens au Burkina. L’Observateur Paalga, annonce que le président de la transition Burkinabé Sandaogo dépêche des émissaires chez le col. Goïta du Mali dans le cadre d’une coopération sécuritaire. « Le Mali et le Burkina Faso ont en partage plus de 1200 km de frontière et sont engagés dans la lutte contre les groupes armés terroristes », a écrit le quotidien privé Le Pays. Pour le journal l’ambition de la Transition burkinabè est d’anticiper les problèmes sécuritaires que pourrait engendrer un repli des groupes armés terroristes sur le territoire burkinabé, en raison de la montée en puissance des Forces de défense et de sécurité maliennes.
Par Mamadou Saliou Bah
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