Ce vendredi les publications sont dominées par l’ouverture de la session inaugurale du cadre de dialogue inclusif inter Guinéen.
Alpha Condé de nouveau sur la sellette barre à sa Une mosaiqueguinee. Le site d’information annonce que les avocats français du FNDC, ont transmis au Parquet Général de Conakry, un lot de preuves des dénonciations des crimes et exactions commis sous le régime Condé. Selon le journal en ligne, 92 anciens hauts dignitaires du régime condé soupçonnés d’être impliqués dans des crimes de sang commis dans le sillage du référendum constitutionnel de mars 2020, sont cités dans la liste transmise au parquet de Conakry. Guineenews renchéri en précisant que les victimes d’exactions sous le régime Condé et leurs proches attendent d’être entendus par la justice, afin de décrire les crimes dont ils ont fait l’objet. Restons avec le FNDC, la plateforme de la société civile pose des conditions pour sa participation au dialogue initié par le CNRD. Le site guineenews qui a eu accès au communiqué du FNDC rapporte que les opposants au troisième mandat d’Alpha Condé sont courtois dans leurs propos mais pas moins fermés. Selon le quotidien en ligne, Le FNDC demande la mise en place d’un cadre de dialogue permanent, regroupant le gouvernement, le CNRD, les partis politiques, la société civile en présences du G5, avec la supervision de la CEDEAO à travers un facilitateur désigné par l’organisation sous régionale. Pour le quotidien, à cette allure va tout droit vers un monologue dépourvu de toute légitimité. Toujours cadre de dialogue, le camp de Cellou et de Sidya décline l’invitation de la junte. L’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD), dirigée par Cellou Dalein Diallo, l’Union des Forces Républicaine (UFR) de Sidya Touré et plusieurs autres formations politiques membres du « G58 » ont décidé de boycotter l’ouverture du cadre « inclusif » de concertation prévu. La CORED dirigée par Mamadou Sylla, la CPR de Dr. Faya Milimouno, Lansana Kouyaté, ont décidé de répondre à l’invitation du Gouvernement.
Au Sénégal, l’affaire Astou Sokhna du nom de cette jeune femme morte en couches à la maternité de l’hôpital de Louga est à la Une des quotidiens. L’affaire Astou Sokhna a mis la santé dans ‘’tous ses états’’, selon sudQuotidien. Alors que pour le ministre de la Santé, le décès de la jeune dame était ‘’évitable’’, les travailleurs boycottent la maternité de l’hôpital de Louga tandis que le Syndicat autonomes des médecins du Sénégal ‘’dénonce les attaques contre le personnel de santé’’, relève le journal.
Le ministre de la Santé ‘’enfonce les médecins, note soir info
En conférence de presse, il a déclaré que ’’sur la base des éléments du dossier, le décès de Mme Astou Sokhna est considéré comme un décès maternel évitable à travers une bonne évaluation du risque et d’une surveillance optimale durant son séjour à l’hôpital’’. Libération indique qu’après ‘’la sortie de l’ancien directeur de l’hôpital de Louga brandissant la thèse d’une mort naturelle d’Astou Sokhna, les premiers éléments de l’enquête prouvent le contraire’’. ’’La femme enceinte est décédée à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga par négligence du personnel de santé. C’est ce qui est ressorti des résultats du rapport de mission commandité par le ministère de la Santé et de l’Action sociale’’, rapporte Walfquotidien. Le Soleil fait la radioscopie de la profession de sage-femme, ‘’entre dévouement, engagement et renoncement… une déshumanisation de l’offre de soins’’ et parle d’une ‘’profession décriée’’.
A l’international, le Royaume Uni et le Rwanda ont signé un accord pour le renvoi à Kigali des migrants illégalement arrivés sur le territoire Britannique
Quel sera l’avenir des migrants qui traversent illégalement la Manche pour tenter de rejoindre la Grande-Bretagne ? s’interroge le quotidien Daily Mail. Londres a signé, un accord avec Kigali pour les envoyer au Rwanda renchéri le journal. The Guardian décrie un “plan britannique inhumain pour les demandeurs d’asile, coûteux et meurtrier”. Le journal Libération dénonce ce qu’il appelle « l’idée folle de Johnson », idée dans laquelle ce quotidien discerne « un net durcissement de la politique migratoire » du Royaume-Uni. Le journal précise qu’il s’agit en fait de « la délocalisation du traitement des demandes d’asile vers des pays tiers ». Et ce journal rappelle d’abord que Londres avait déjà tenté de faire aboutir cette idée à travers « deux accords avec l’Albanie et le Ghana », des accords qui avaient échoué.
Par Mamadou saliou Bah
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