Alors que l’ouverture des opérations de recensement des électeurs guinéens est prévue ce 21 novembre sur toute l’étendue du territoire national, les superviseurs des CAERLE menacent de ne pas regagner leurs différentes zones d’affectation. Les 600 superviseurs recrutés par ETI accusent l’entreprise d’avoir violé le terme du contrat relatif à leur mobilité sur le terrain. En effet, selon notre source, des motos dont les coûts sont déjà fixés dans le contrat à 7.500.000Gnf l’unité étaient attribuées à chaque agent superviseur mais elles ont été remplacées par celles qui coûtent 4.000.000Gnf/unité. D’où la pomme de discorde. Les superviseurs qui tiennent à l’esprit de leur contrat décident simplement de ne pas bouger de Conakry jusqu’à ce qu’ils voient clair dans cette affaire.
Il faut souligner que la suspension de l’activité des superviseurs ne sera pas sans conséquence néfaste sur le déroulement de l’opération de recensement qui débute ce jeudi 21 novembre 2019.
F.Cissé
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