Elections Législatives : Début de la formation des 535 CAERLES de Kissidougou

Après le comité inter-partie, la CEPI de la préfecture de Kissidougou se tourne vers la formation des CAERLES ce lundi. En effet, l’école primaire Fidel Castro de Kissidougou a refusé du monde lors de cette première journée de formation des 535 membres des CAERLES.

” Nous avons donné la priorité aux membres provenant de l’intérieur, parce que c’est eux qui parcourent beaucoup plus de distance pour venir. Ils sont installés dans trois salles différentes contenant chacune un effectif de 115 participants. Nous avons également un groupe de 6 formateurs et 4 encadreurs et superviseurs techniques”, explique Fantamady Camara, le président de la CEPI de Kissidougou.

Selon Fantamady Camara, la CENI n’a pas lésiné sur les moyens cette fois-ci car la CEPI a été suffisamment dotée de moyens matériels pour le bon déroulement de la formation. Ainsi, chaque participant a reçu des matériels didactiques comme le cartable, le guide, le stylo etc.

” Pour une bonne mise à jour du fichier électoral, on n’est tenu obligé de former ces membres des CAERLES. Ils seront outillés du mode opératoire du début à la fin. Ils auront un guide. Le résultat qu’on cherche, c’est d’identifier les électeurs sur beaucoup de cas : les personnes décédées, les malades, les condamnés, les déplacés etc. “, précise Aboubacar Camara, assistant technique et superviseur de la CENI.

Le processus électoral déclenché par la CENI comprend 8 étapes. Cependant, la formation est considérée comme l’étape la plus cruciale pour la suite du processus.

” Nous avons trois thématiques à développer : l’Identification est la nouvelle donne dans cette première étape. C’est une thématique qui n’existait pas. Ensuite, la “Révision des listes électorales”. Enfin, il y a “Affichage et Correction”, la dernière thématique dans ce module de formation”, souligne de son côté M’bemba kamano, formateur à la CENI.

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Dans un message qui met fin à son intervention M’Bemba Kamano appelle les CAERLES à leur responsabilité.

“S’ils suivent attentivement les échanges en théorie comme en simulation, ils auront moins de problème. Ils seront seuls sur le terrain sans nous. Donc, c’est à eux de convaincre l’électeur de se recenser ou pas”, lance-t-il.

Le deuxième groupe des CAERLES de kissidougou suivra la formation Mardi avant le démarrage des opérations d’identification des électeurs prévu les jours suivants.

Par Moussa Diawara, envoyé spécial

Moussa Diawara
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