Guinée/Média: Le rapport 2017 de l’ONG reporter sans frontière (RSF) démonté par un journaliste

Le rapport 2017  sur la liberté de la presse en Guinée de l’ONG Reporter Sans Frontière se casse la figure aux frontières de la réalité, sur la liberté de la presse en Guinée. Sans tirer de conclusion hâtive, il serait important de se poser d’abord les  questions suivantes :

-Sur quoi cette ONG, pourtant réputée sérieuse, s’est –elle basée pour produire un tel machin ?

-Ses informateurs Guinéens ou représentants, ont –ils   fait preuve de mauvaise foi en l’induisant en erreur ?

-Ou, est-ce une volonté délibérée de remettre en cause les acquis inestimables en matière de liberté de presse en Guinée ?

 Mais, quelque soit la réponse qu’on donnera  à l’une ou l’autre question, ce rapport 2017 sur le cas Guinéen n’a aucun rapport avec la réalité. Je dis bien, la réalité.

En venant au dit rapport, c’est d’ailleurs avec gène, que je le reprends dans certains de ses passages tel que : En Guinée………Nombre de journalistes ont dû fuir le pays à la suite d’articles controversés. Chers membres de RSF, j’aurai cessé d’être journaliste, si vous aviez pu donner un seul nom ou sobriquet de journaliste Guinéen, se trouvant dans une situation pareille. Puisse que, l’Observatoire Guinéen d’Autorégulation des Médias, dont je suis le vice Président, recense quotidiennement tous les cas de menaces, d’agressions, de violences contre les journalistes en Guinée, et fait son rapport. Je vous cite en exemple, celui sur la couverture médiatique de la présidentielle de 2015, que vous avez surement exploité.

 Pire est cet autre passage : le gouvernement tente périodiquement de censurer les médias sous des  prétextes administratifs (tentatives de fermeture de espace Fm et tv). Là aussi, RSF est globalement  en éparpillement avec son illustration.  Je demande a RSF de s’informer, tant soit peu sur cette incompréhension entre ce groupe de médias et le département de tutelle ;  mais également donner un seul exemple de  tentative de censure. Un sage ne dit ce qu’il ne prouve,  nous enseigne quelqu’un.

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L’autre aberration, se rapporte à ce que le Président Guinéen pense de la presse en général. L’ONG RSF, qui se donne le pouvoir de  jauger et de  juger le niveau d’exercice de la liberté de la presse  dans le monde, refuse au Président Guinéen la liberté d’exprimer l’opinion qu’il a de la presse nationale et internationale. Quel paradoxe ! Et comment peut-on appeler cela ? Museler le Président Guinéen ou  le bâillonner ? 

 Chers confrères journalistes de Guinée, de tels agissements devraient être condamnés à la pendaison. Parce qu’ils souillent les énormes sacrifices consentis par nos ainés, pour construire la liberté de la presse en Guinée. De même, l’ONG RSF fait comme s’il n’existe même pas d’organisation professionnelle de médias,  qui veille sur la liberté de la presse, et interlocutrice en pareille circonstance  (OGAM,URTELGUI, AGUIPEL, AGEPI…….).

Face  à ce montage rocambolesque, il ne nous reste que la mobilisation dans les prochains jours !

PAR BELLA KAMANO

 

 

Moussa Diawara
Journaliste reporter d'images, administrateur Gl à reporterguinee.net Aime le voyage, la lecture, la découverte et le sport