Fait du jour : Le Chef n’est jamais responsable de rien

Après le fiasco du Syli national à la Can Egypte 2019, le scénario que certains sont en train de nous montrer est tout aussi ridicule que déshonorant. Dès leur retour au pays les responsables de la Féguifoot se sont précipités sur une décision pour se débarrasser de l’entraineur Paul Put comme s’il était le seul mal. C’est trop facile comme argument pour tromper un peuple. Un peuple déjà vacciné, c’est-à-dire averti. Les jours qui ont précédé ce limogeage du moins insensé auraient dus connaitre une série de démission à l’instance guinéenne du football à commencer par le président Antonio Souaré. Visiblement, ni lui, ni aucun membre de son staff ne songe à cela comme ce fut le cas en Egypte où le premier responsable du football et son entourage ont jeté l’éponge suite à l’élimination des pharaons. Ce qui est sûr, c’est quand “les poules auront les dents” que cette démission sera possible en Guinée. D’ailleurs on n’est pas habitué de voir nos responsables démissionner volontairement. Ce dont le peuple exige souvent, c’est le compte rendu de la gestion financière. A ce niveau, même si le premier ministre Kassory Fofana demande officiellement un audit de la gestion des fonds engrangés par ci par là au cours d’une campagne pour, dit-on, accompagner notre équipe nationale, il faut dire que nous restons sur nos faims quant à l’issue de cette opération. Au lieu reconnaitre publiquement cette débâcle et de demander pardon pour la faute commise, on assiste plutôt à des invectives entre le capitaine et entraineur, d’une part, entre l’entraineur et FGF de l’autre par médias interposés et sur les réseaux sociaux. Un spectacle malheureux pour une Guinée qui se cherche encore et encore dans le football.

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Moussa Diawara       

Moussa Diawara
Journaliste reporter d'images, administrateur Gl à reporterguinee.net Aime le voyage, la lecture, la découverte et le sport