Billet du jour : La peine des parents d’élève à quelques jours de la rentrée des classes.

A quelques jours seulement de la rentrée des classes, les parents d’élève qui ont leurs enfants dans les écoles privées ne savent plus à quel saint se vouer face à l’augmentation fantaisiste des mensualités. C’est du moins le constat dans la plus part des écoles privées de la place. C’est à choisir entre l’inscription dans une école publique avec pour conséquence, le surnombre dans les salles de classe et la prestation d’instituteurs parfois mal formés et payer à un prix d’or la scolarité dans une école privée. L’un ou l’autre cas, les parents ont du mal à faire le choix d’autant plus que c’est l’avenir de leurs progénitures qui est en jeu. Car, une année perdue ou bafouée dans la vie scolaire d’un enfant aura à jamais des conséquences néfastes sur le restant de son cursus. Ne sachant que faire, certains parents choisissent l’option d’écoles moins chères. Et Dieu seul sait qu’elles sont nombreuses, ces écoles clandestines qui foisonnent dans chaque coin et recoin de la capitale prêtent à accueillir les enfants à n’importe quel prix et dans les conditions on ne peut plus les moins enviables. C’est pourquoi, il convient de rappeler l’Etat sa responsabilité vis-à-vis du secteur éducatif. Nelson Mandela ne disait-il pas : ” l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde.”

En plus de ce calvaire, les prix des fournitures connaissent également une hausse vertigineuse dans les marchés et les papeteries. Une situation difficile à supporter en cette période de vache maigre.

Moussa Dicko

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Moussa Diawara
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