Affaire QNET : accusé, Souleymane Doumbouya se lâche et menace !

Accusé à tort ou à raison par les services spéciaux du colonel Moussa Tiégboro Camara dans l’affaire QNET, le principal concerné, Souleymane Doumbouya consultant en communication a brisé le silence.

D’entrée de jeu, il a fait comprendre qu’il n’est pas un employé de QNET, qui est une entreprise asiatique. « La société QNET, n’a pas de succursale en Guinée. Elle fait du commerce en ligne. Le moment venu, ses services de communication qui sont habilités à parler en son nom, donneront des explications. Mais pour l’instant, ce que je peux dire, c’est de demander respectueusement aux services spéciaux de la lutte contre la drogue et le crime organisé d’éviter de faire de l’amalgame. Si jamais ça continue, je n’hésiterais plus à les traduire devant la justice pour diffamation et calomnie », a-t-il menacé.

« Ils m’ont mêlé à des faux problèmes qui ne concernent nullement ma personne. Je rappelle et j’insiste que QNET est une société de vente en ligne qui fait de la vente directe. Elle n’est pas cataloguée comme une société qui est dans la cybercriminalité. Qu’ils cherchent à comprendre. S’ils continuent à  abuser avec l’impérium qu’ils ont, ce n’est pas bien. Ils ne sont  pas là pour détruire. Ils sont là pour accompagner la Guinée pour son développement qui n’est pas du tout facile,  c’est une mutation grâce aux multiples efforts du chef de l’Etat, le Pr Alpha Condé qui a doté la Guinée d’infrastructures de base dans le cadre numérique qui fait qu’aujourd’hui, l’internet est banalisé », a-t-il expliqué.

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« Si ce n’est pas l’internet, le Guinéen ne connaîtra pas QNET, qui existe depuis 1998.  Il faut que les hommes se ressaisissent, sinon, je ressens les fausses accusations contre ma personne », a-t-il regretté.

S’exprimant des personnes qui ont été présentées comme des victimes, M. Doumbouya dira ceci : « Mes frères et sœurs qui ont été présentés comme des victimes, ce que je sais, QNET est une plate-forme. Elle n’invite personne et elle ne fait pas de publicité pour demander à quelqu’un de venir faire des achats. Il y a des clients qui deviennent distributeurs et qui réfèrent d’autres personnes. »

Accusée de société d’arnaqueurs, M. Doumbouya a rappelé que QNET est parmi les 100 sociétés de vente en ligne qu’on appelle les sociétés Gold (or, ndlr). « Dans le monde, elle est parmi les 5 premières dont les 4 premières sont américaines (…). Aujourd’hui, certains jeunes qui pratiquent QNET arrivent à se tirer pas mal d’affaires. La dynamique voudrait que tout le monde accompagne cette entreprise. Mais très malheureusement, la Guinée est première en matière de tracasseries. Cette entreprise QNET vend au Ghana. Le Sénégal a commencé après nous mais, ils sont en train de prendre aujourd’hui le dessus », a-t-il témoigné.

Ce qui a fait mal à M. Doumbouya, c’est le fait qu’ils ont prononcé le nom de chef de l’Etat dans cette affaire : « cela m’a vraiment touché, vu les fronts sur lesquels ce monsieur est en train de se battre pour sortir le pays de l’ornière. Donc, lui désorienter sur ses tâches nobles et ardues en lui mettant dans une situation que le plus petit OPJ (Officier de Police Judiciaire)  averti pourrait régler, je suis vraiment désolé. Ce ne sont pas les médias qui seront des tribunaux. Tout cela, c’est de la manipulation pour se faire passer comme un Zorro. C’est-à-dire, quelqu’un qui est préoccupé pour la cause des faibles. Il y a des procédures judiciaires qui sont en cours, il faut qu’on dissocie mon entreprise de la société  QNET, qui a des hommes compétents pour la défendre à temps opportun. »

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« J’ai été séquestré une fois, je me suis dit que ce sont des bavures qui peuvent arriver d’où il faut être indulgent. Malgré les souffrances morales. Je demande qu’on arrête l’acharnement sur ma personne », s’est-il lâché.

Pour terminer, Souleymane Doumbouya a rappelé qu’il y a des gens qui sont poursuivis pour crime contre l’humanité, mais, ils ont bénéficié de plusieurs décrets et ils continuent à assumer pleinement leurs fonctions.

« Moi je suis une victime de bavure de ces personnes et qui  disent que je ne dois pas assumer une quelconque fonction dans mon pays, pendant que je n’ai commis aucune infraction. Cela veut dire, qu’il y a des personnes auxquelles on ne doit pas offrir la rédemption. Sinon, aujourd’hui, c’est une occasion pour elles de se racheter vis-à-vis du peuple martyr de Guinée. Les faits sont encore saillants et frais. La mémoire est encore fraîche, il y a des preuves irréfragables contre eux, mais, malgré tout, on leur donne une occasion de faire amande honorable et malheureusement, elles tombent dans l’excès et ce sont elles-mêmes qui sont en train de griller leur propre carte. Le temps viendra, la vérité rejaillira à leur figure », a-t-il conclu.

source:guineenews

Moussa Diawara
Journaliste reporter d'images, administrateur Gl à reporterguinee.net Aime le voyage, la lecture, la découverte et le sport